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Vous recherchez des financements alternatifs pour votre entreprise ? Les solutions ne manquent pas : crowdlending, microcrédit, RBF, affacturage, BA, fonds ...
Sommaire
La recherche de financements est une étape cruciale pour tout entrepreneur. Et vous, avez-vous envisagé certaines options de financements alternatifs ?
Ce sont les financements en dehors des méthodes traditionnelles (système bancaire). Les financements alternatifs offrent flexibilité et simplicité. Parmi eux, le Revenu Based Financing, le factoring et le BNPL se distinguent.
Ces options ne sont pas anecdotiques : elles sont ancrées dans le paysage entrepreneurial. Les PME en Europe bénéficient de 5 milliards d’euros par an de financements alternatifs, soit une multiplication par 10 en 5 ans.
Hero s'implique activement dans ce domaine, proposant des solutions sur mesure adaptées aux besoins de financement des entreprises.
L'affacturage, aussi connu sous les noms d'accelerated payout et factoring, est un outil précieux pour les entreprises cherchant à optimiser leur trésorerie.
En effet, près de la moitié des faillites d'entreprises sont attribuées à une mauvaise gestion de la trésorerie.
L'affacturage permet aux entreprises de vendre leurs factures à un tiers pour obtenir des paiements anticipés.
Les banques ont historiquement dominé ce secteur. Elles ciblent principalement les grandes entreprises et exigent que toutes les factures soient vendues, avec des tarifs oscillants entre 1 et 3 % du montant de la facture.
Face à ce défi, Hero Cash émerge comme une alternative précieuse. On paie vos factures instantanément et on offre des facilités de paiement à vos clients.
La gestion des litiges et le recouvrement sont pris en charge par Hero, et vous choisissez librement quelles factures faire financer, sans contrainte de montant minimum ou d’engagement. Une solution adaptée pour assurer une gestion de trésorerie saine et flexible.
Le BNPL offre aux clients la possibilité d’acquérir des produits immédiatement et de différer le paiement.
Avec des frais variants de 2 et 8 % du total de l’achat, une évaluation approfondie des termes et des conditions est indispensable.
La marque de vélos Canyon illustre parfaitement l'application du BNPL, facilitant l'accès à des vélos haut de gamme grâce à des paiements échelonnés : exemple de BNPL : les vélos Canyon
Hero propose également le BNPL à des conditions flexibles et avantageuses.
Le BNPL peut être une stratégie cruciale pour booster les ventes, améliorer la trésorerie et optimiser l'expérience client.
Le crowdfunding s’inscrit comme une autre option viable dans l'écosystème des financements alternatifs, représentant une option de financement de 3 milliards de dollars pour les petites entreprises du monde entier, selon la Banque Mondiale.
Le crowdfunding se décline en plusieurs modèles :
Le crowdfunding basé sur la donation, où les contributeurs soutiennent un projet sans attente de retour
Le crowdfunding basé sur la récompense, qui offre des cadeaux aux contributeurs
L’equity crowdfunding, qui permet d’acquérir des parts de l'entreprise (nous y reviendrons)
Le financement participatif par prêt, où l'argent est remboursé avec des intérêts
Un exemple marquant est celui des montres connectées Pebble qui ont levé 20 millions de dollars via Kickstarter.
Le crowdfunding est apprécié pour son accessibilité et sa flexibilité. Cependant, le succès est impérativement lié à la réussite de la campagne.
Des entreprises ont propulsé leurs débuts grâce au crowdfunding, tandis que d’autres n’ont pas atteint leurs objectifs financiers et ont dû abandonner leurs ambitions.
Quand on sait que près de 9 crédits professionnels sur 10 sont acceptés par les banques, le crowdfunding n’est pas très compétitif en termes de succès, par rapport à la banque traditionnelle.
Kickstarter et Indiegogo sont deux géants du crowdfunding. Dans le domaine des prêts entre particuliers, des plateformes comme LendingClub, Prosper, Younited et Finfrog ont émergé, chacune avec ses spécificités.
Le choix d’une plateforme dépend du type de projet et des besoins spécifiques. Il faut considérer la population cible, les frais associés, et le type de crowdfunding adapté à votre entreprise pour maximiser vos chances de succès.
Concentrons-nous en particulier sur le financement participatif en equity, ou crowdequity.
Le crowdequity consiste pour les entrepreneurs à lever des fonds en échange d’une part de leur entreprise.
Des plateformes comme Tudigo, Caption, October, Wiseed et Happy Capital se sont spécialisées dans cette industrie, offrant une marketplace où entrepreneurs et investisseurs peuvent se rencontrer.
L’avantage pour les entrepreneurs ? Accéder à des fonds sans endettement. Et pour les investisseurs ? Ils peuvent s’attendre à un retour sur investissement moyen de 10,48 % (20 dernières années aux USA). Cependant, le taux de défaut du crowdlending est d’environ 2 %.
Le Revenue Based Financing (RBF) émerge comme une option flexible dans les secteurs du e-commerce et des modèles SaaS.
Le RBF est un type de crédit où le montant des échéances et la capacité d’emprunt sont basés sur un pourcentage du chiffre d'affaires mensuel.
Cela signifie que les remboursements fluctuent en fonction de la performance de l’entreprise. Des acteurs notables en France tels que Karmen, Morino, et Unlimitd offrent ce type de financement. Silvr est un exemple significatif, ayant levé 112 millions d’euros.
L'un des principaux avantages du RBF est la flexibilité des remboursements. Cela minimise le stress financier pendant les périodes creuses.
De plus, il y a moins de dilution du capital par rapport à une levée de fonds.
Les cofondateurs de LXH
Pour illustrer concrètement l’application du RBF, prenons l'exemple de la marque de casquettes LXH, financée par Silvr. Grâce à cette méthode de financement, son chiffre d’affaires a été multiplié par 6 en 1 an.
Tandis que le RBF se concentre sur un pourcentage du chiffre d’affaires pour déterminer les remboursements, l’ABF (asset based financing) est lié aux actifs de l’entreprise.
Le RBF est donc une option de financement viable pour les entreprises en croissance rapide. L’ABF est adapté pour des PME plus stables.
Les business angels sont des entrepreneurs fortunés qui investissent dans des startups. Avec un ticket moyen d’investissement situé entre 5 000 et 50 000 €, ils sont une source précieuse de financement initial.
Des figures comme Pierre-Edouard Stérin (fondateur de Smartbox), Michaël Benabou (fondateur de Veepee) et Eric Larchevêque (Ledger et Coinhouse) incarnent le profil type du business angel. Ils ne se contentent pas d’investir financièrement, ils apportent également un mentorat.
Des réseaux comme France Angels et Euroquity facilitent les connexions entre ces investisseurs et les entrepreneurs en recherche de financement.
Attirer l'attention d'un business angel nécessite de démontrer non seulement la viabilité financière de votre entreprise mais aussi son potentiel d’innovation et de croissance.
Pour financer votre startup, vous aurez besoin :
D’une préparation minutieuse
D’une présentation convaincante
D’unmarché potentiel significatif et atteignable
D’une excellente proposition de valeur
Kima Ventures, le fond de Xavier Niel
Il existe divers types de fonds d’investissement, chacun avec ses critères de sélection spécifiques. Les géants mondiaux comme Sequoia Capital et Andreessen Horowitz dominent le paysage avec des capitalisations supérieures à 30 milliards de dollars chacun.
En France, des acteurs comme BPI France, Alven Capital et Partech sont des références dans le domaine du capital-risque. Leur investissement peut varier de 20 000 € à plusieurs millions.
Des individus tels que Xavier Niel ont dépassés le rôle traditionnel des business angels pour créer leurs propres fonds. C’est le cas du fonds Kima Ventures, référence en France.
S'associer à un fond d'investissement offre des avantages considérables, y compris l'accès à un capital significatif et l'entrée dans un réseau d'experts et de mentors.
Cependant, il y a des risques. Les entrepreneurs doivent être vigilants quant aux termes contractuels et aux clauses qui peuvent impacter leur contrôle sur l’entreprise. L'implication d’avocats spécialisés pour maîtriser la complexité des contrats est souvent indispensable pour protéger vos intérêts. C’est un coût supplémentaire.
Ces concours se déclinent en une variété de formats. On retrouve par exemple :
Talents BGE
Petit Poucet
i-Nov
Tremplin
Les récompenses varient, mais elles incluent souvent un petit financement, des opportunités de mentorat et une visibilité accrue.
Participer avec succès à ces concours exige une préparation rigoureuse. Les 3 conseils qui reviennent le plus sont :
l'élaboration d'un pitch deck convaincant
la conception d’un business plan solide
la maîtrise des présentations orales
Le crédit-bail offre une alternative intéressante pour les entreprises cherchant à optimiser la gestion de leurs actifs.
Le crédit-bail est un accord permettant aux entreprises d'utiliser des actifs, comme des équipements ou des locaux, sans nécessairement les acheter : il faut payer une contribution mensuelle. Une option d’achat est valable à la fin du contrat. On le connaît également sous le nom de leasing.
Ce type de contrat permet la conservation du capital, offre une flexibilité pour accéder à des actifs coûteux et peut également offrir des avantages fiscaux. Bien qu'il puisse réduire les dépenses initiales, le coût total à long terme peut être plus élevé comparé à l'achat direct avec un crédit.
La location financière est un mécanisme permettant aux entreprises de louer des actifs pour une durée déterminée, offrant une flexibilité financière et opérationnelle.
La location financière est souvent plus flexible, avec une visée locative. Dans le crédit-bail, l'entreprise a l’option d’acheter l’actif à la fin du contrat.
Le micro-crédit se caractérise par la souscription de prêts de faible montant à des entrepreneurs qui n'ont pas accès au système bancaire traditionnel. Dans ce domaine, l’ADIE et Créa-Sol se distinguent comme deux acteurs majeurs.
Le micro-crédit ne se limite pas à fournir des fonds : il s’accompagne souvent de conseils et de soutien pour aider des entrepreneurs souvent novices.
L'ARCE (aide à la reprise et à la création d'entreprise) permet à l'entrepreneur d’opter pour le versement en capital de son chômage, équivalant à 60 % des droits restants.
L’ACRE offre une exonération de charges sociales pendant la première année, un soutien crucial pour les startups en phase initiale.
Les prêts d'honneur sont des prêts préférentiels sans garantie personnelle ni intérêts, allant de 1 000 € à 90 000 € et d'une durée de 2 à 5 ans. Des établissements comme Initiative France et le Réseau Entreprendre, ainsi que certaines collectivités territoriales, les proposent.
La première année, les entreprises peuvent bénéficier d'une exonération de CFE (Cotisation Foncière des Entreprises), allégeant ainsi la charge fiscale.
La réduction d’impôts IR-PME permet une réduction d’impôts sur le revenu de 18 % pour les souscriptions au capital de PME. C’est un excellent argument pour favoriser les investissements dans votre société.
Pour choisir le meilleur financement alternatif, il faut tenir compte des avantages et inconvénients de chaque option :
17/10/2023
Enfin le paiement pro que vos clients attendent vraiment.