Recouvrement judiciaire : quand et comment l’engager en 2025 ?
Résumez cet article avec l'IA
Ouvrez l'article dans votre IA préférée pour le résumer, l'explorer et l'enregistrer pour plus tard.

Quand les relances amiables échouent, il reste une option : passer par le juge. Le recouvrement judiciaire permet d’obtenir une décision exécutoire contre un débiteur récalcitrant. Mais cette voie formelle a ses règles, ses délais… et ses coûts.
Voici les informations importantes à retenir sur le recouvrement judiciaire :
Le recouvrement judiciaire s’applique quand les relances amiables échouent
Il permet d’obtenir un titre exécutoire pour contraindre le débiteur à payer
Plusieurs procédures existent : injonction de payer, référé provision, assignation au fond
La créance doit être certaine, liquide et exigible
Une mise en demeure est souvent requise avant la procédure
Les coûts varient de 35 € (injonction) à plus de 1 000 € (assignation)
Une partie des frais peut être récupérée auprès du débiteur en cas de succès
Après jugement, le commissaire de justice peut lancer une saisie bancaire, mobilière ou sur salaire
Avec HeroPay, vous évitez ces procédures grâce à :
Des relances automatisées
L’encaissement en ligne
Un financement jusqu’à 50 000 €
Qu’est-ce que le recouvrement judiciaire ?
Le recouvrement judiciaire est l’ensemble des démarches légales permettant à un créancier d’obtenir un titre exécutoire lui donnant le droit de contraindre son débiteur à payer.
Cela suppose de saisir un juge, puis de faire exécuter la décision par un commissaire de justice (ex-huissier).
Les différences avec le recouvrement amiable
Le recouvrement amiable repose sur des relances, appels et négociations. À l’inverse, le judiciaire impose une décision, applicable même sans l’accord du débiteur.
L'objectif : obtenir un titre exécutoire pour agir
L’intérêt central du recouvrement judiciaire est de transformer une créance privée en décision de justice officielle. Le titre exécutoire permet :
De procéder à des saisies sur salaire, compte bancaire ou biens du débiteur
De bénéficier de délai de prescription rallongé (10 ans) pour les créances constatées par jugement (article L111-3 du Code des procédures civiles d’exécution)
De clôturer les litiges en cas de mauvaise foi ou d’absence de réponse
Quelles conditions pour engager une procédure ?
Avant de lancer une action en justice, plusieurs conditions doivent être remplies.
Une créance certaine, liquide et exigible
La créance doit être :
Certaine : elle ne doit pas être contestée sérieusement.
Liquide : le montant doit être chiffré précisément.
Exigible : la date d’échéance est dépassée.
Sans ces trois éléments, la demande risque d’être rejetée.
Une mise en demeure préalable (souvent requise)
Une mise en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception est fortement recommandée, voire obligatoire pour certaines procédures. Elle formalise la demande de paiement avant d’aller en justice.
Les délais de prescription à respecter (2 à 5 ans)
Les créances commerciales se prescrivent en 5 ans (article L110-4 du Code de commerce).
Mais certaines dettes (loyers, factures d’énergie…) peuvent avoir des délais plus courts, parfois 2 ou 3 ans.
Quelles sont les procédures de recouvrement judiciaire ?
La procédure simplifiée des petites créances (< 5 000 €)
Accessible via le site justice.fr, cette procédure est rapide et entièrement dématérialisée. Elle est gérée par un conciliateur de justice, ce qui limite les frais.
L’injonction de payer
Procédure écrite, sans audience. Très utilisée, notamment en B2B, pour des factures impayées. Si le juge estime la demande fondée, il rend une ordonnance exécutoire.
Le référé provision
Si la créance est non sérieusement contestable et qu’il y a urgence, cette procédure permet d’obtenir une décision rapide. Elle nécessite toutefois une audience devant le juge.
L’assignation en paiement
C’est la procédure la plus complète (et la plus lourde). Elle est utilisée si le débiteur conteste activement la créance. Elle implique un avocat, des délais longs et des coûts plus élevés.
Combien ça coûte ?
Les frais de dépôt, huissier, greffe, avocat
À chaque étape s’ajoutent des frais :
La rédaction et le dépôt de requête
La signification de l’ordonnance
L’exécution du jugement
Les coûts variables selon la procédure choisie
Une injonction de payer est peu coûteuse. Une assignation en revanche peut dépasser les 1 000 € si un avocat est obligatoire.
Les frais parfois récupérables auprès du débiteur
En cas de succès, une partie des frais peut être récupérée, notamment :
Les émoluments d’huissier
Les frais de procédure
L’indemnité forfaitaire de 40 € (article D441-5 du Code de commerce)
Que se passe-t-il après le jugement ?
Il peut y avoir plusieurs scenari :
Si le juge valide la demande : titre exécutoire
Le créancier reçoit un jugement exécutoire. Il a alors 10 ans pour faire exécuter la décision (article L111-4 du Code des procédures civiles d’exécution).
Signification par commissaire de justice
Le titre doit être signifié officiellement au débiteur, par un commissaire de justice. Cette étape démarre le délai d’exécution.
Mesures d’exécution possibles : saisie, blocage de comptes…
Une fois le titre exécutoire en main, le commissaire peut procéder à :
Des saisies bancaires
Des saisies de biens mobiliers
Une saisie sur salaire (si applicable)
Réduisez les impayés sans aller jusqu’au tribunal avec Heropay
Chez Heropay, nous pensons qu’un bon encaissement évite bien des contentieux.
Grâce à notre plateforme, vous pouvez :
Automatiser vos relances dès la première échéance
Encaisser en ligne à partir de 0,4 % via lien ou carte
Financer vos factures jusqu’à 50 000 € avec Hero Pro