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Tout savoir sur le name and shame

Temps de lecture : 4 minutes
La pratique du name and shame prend de l’ampleur dans le monde professionnel. Elle consiste à rendre publique l’identité d’une entreprise accusée de mauvaise conduite, comme un retard de paiement ou un non-respect des engagements. S’il peut s’agir d’un levier de transparence, cela devient souvent une source de risques réputationnels majeurs. Pour les entreprises, il est donc crucial de comprendre cette pratique, d’en anticiper les conséquences et de mettre en place des outils adaptés comme Heropay pour éviter d’y être confrontées.
Sommaire
Name and shame : définition et cadre juridique
Avant de savoir comment réagir, il faut comprendre ce que recouvre réellement cette notion.
Que veut dire “name and shame” ?
Le “name and shame” signifie littéralement “nommer et couvrir de honte”. Il s’agit de pointer publiquement une entreprise pour un comportement jugé répréhensible :
Retard de paiement
Manque de transparence
Manquement éthique
Etc.
Cette pratique est couramment utilisée pour exercer une pression sociale et commerciale.
Ce que dit la loi française (ex. loi Sapin II, DGCCRF)
En France, le name and shame a été intégré dans le droit via la loi Sapin II. L’article 123 impose à la DGCCRF de publier les noms des entreprises sanctionnées pour certains manquements, notamment les retards de paiement entre professionnels.
Cette pratique est donc encadrée et légale dans certains cas précis.
Les secteurs concernés par cette pratique
Le name and shame concerne principalement les secteurs où les délais de paiement sont critiques :
BTP
Transport
Sous-traitance industrielle
Retail
Etc.
Mais toute entreprise peut être concernée si elle travaille en B2B. En 2023, plus de 130 entreprises ont été listées publiquement par la DGCCRF pour non-respect des délais légaux.
Pourquoi le name and shame peut nuire à votre activité ?
Le name and shame consiste à rendre publiques certaines pratiques jugées abusives ou illégales, comme les retards de paiement. Pour une entreprise, l’impact peut être considérable.
Une atteinte à la réputation en ligne
Être cité publiquement pour des retards de paiement ou des comportements jugés inacceptables entache l’image de marque.
À l’heure où 88 % des acheteurs B2B recherchent des informations en ligne avant de collaborer, cela peut suffire à freiner une opportunité commerciale.
Un risque de perte de clients et de partenaires
Un mauvais signal envoyé peut entraîner une rupture de confiance.
Clients, fournisseurs ou partenaires peuvent décider de suspendre ou résilier une collaboration, par prudence ou pour protéger leur propre réputation.
Une exposition plus importante en cas d’impayés ou retards de paiement
Depuis la loi Sapin II, la DGCCRF publie régulièrement les noms d’entreprises sanctionnées pour non-respect des délais de paiement.
Une entreprise exposée peut ainsi se retrouver blacklistée sans avoir été alertée, avec des conséquences directes sur ses activités commerciales.
Comment éviter d’être “name and shamed” ?
Le name and shame peut avoir un impact durable sur la réputation d’une entreprise. Mieux vaut prévenir en sécurisant ses processus de paiement.
Respecter les délais de paiement légaux
En France, le délai maximal est de 60 jours à compter de la date de facture, ou 45 jours fin de mois si cela est prévu au contrat.
Tout dépassement vous expose à des pénalités légales et à une potentielle publication par la DGCCRF.
Mettre en place un système de relance clair
Anticiper les retards commence par un process structuré.
Relance automatique à J+5
Appel commercial à J+10
Courrier recommandé à J+30
Avoir des CGV solides et signées
Des conditions générales de vente claires, à jour, et acceptées par le client protègent juridiquement et moralement en cas de contentieux. Pensez à y inclure :
Les modalités de paiement
Les pénalités applicables
La clause de juridiction
Centraliser ses flux pour éviter les erreurs et litiges
Plus les flux sont éparpillés, plus les risques de retards, oublis ou doublons augmentent. Utiliser une solution centralisée (comme Heropay) avec tableau de bord, historique et IBANs dédiés réduit fortement ces risques.
Que faire si votre entreprise est victime d’un name and shame ?
Un name and shame peut impacter lourdement votre image, surtout s’il concerne un retard de paiement. Il faut réagir vite et de manière professionnelle.
Répondre rapidement et publiquement si nécessaire
Publiez un message clair et factuel. Montrez que vous prenez la situation au sérieux. Ne laissez pas le silence alimenter la polémique.
Régulariser la situation au plus vite
Si le reproche est fondé (retard ou défaut de paiement), agissez sans délai. Le paiement rapide est souvent le meilleur levier pour faire cesser la communication négative.
Envisager des actions juridiques en cas de diffamation
Si le contenu diffusé est mensonger ou disproportionné, vous pouvez saisir la justice pour atteinte à votre réputation. Faites-le uniquement si la situation le justifie, et avec l’aide d’un avocat.
Comment Heropay vous aide à éviter le name and shame ?
Heropay vous permet de prévenir les retards de paiement grâce à un encaissement structuré et fluide.
Grâce à des IBANs en devises, une carte pro sans marge de change et un suivi des paiements en temps réel, vous réduisez les oublis, les retards et les litiges.
En automatisant les flux et en centralisant la gestion, vous limitez les frictions avec vos partenaires, et donc les risques d’exposition publique.
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